La première réglementation thermique date de 1974. Quant à la RT 2012, elle s’est appliquée durant plusieurs années et vient d’être remplacée par la RE 2020. Si le but de cette dernière est identique, puisqu’elle cible la réduction des dépenses énergétiques des constructions neuves, elle va néanmoins plus loin.
Notamment en prenant en compte l’utilisation des appareils électroménagers et électroniques et l’empreinte environnementale des matériaux servant à la construction du logement. Voici les principales différences.
Du bâtiment basse consommation…
La RT 2012 visait à encadrer la construction des bâtiments neufs afin qu’ils répondent aux normes de basse consommation dites BBC. Ils devaient être respectueux de l’environnement, notamment en ne rejetant qu’un très faible taux de dioxyde de carbone. Ce qui était possible en réglementant strictement l’isolation, la ventilation, l’exposition à la lumière du soleil et l’étanchéité de l’air.
Le seuil des dépenses énergétiques annuel était de 5 kW par m². C’est l’isolation thermique qui était prise en compte, et les usages suivants :
Refroidissement,
Chauffage,
Production d’eau chaude,
Éclairage,
Auxiliaires.
Au bâtiment à énergie positive
Les normes de la RE 2020 imposent une construction neuve à énergie neutre voire, de type BEPOS c’est-à-dire, Bâtiments à Énergie Positive. Dit simplement, ces dernières produisent autant ou plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Quant aux maisons à énergie neutre ou passive, elles produisent autant d’énergie qu’elles en consomment. Pour parvenir à cela, il ne doit plus y avoir de pont thermique.
Le seuil de dépenses énergétiques annuel doit être inférieur à 0 kWh/m². Il est tenu compte de l’isolation thermique, la production d’énergie, l’empreinte environnementale et des usages supplémentaires suivants :
Appareils électroménagers
Empreinte carbone des matériaux.
RT 2020, les énergies renouvelables à l’honneur
Pour respecter ces exigences, il est nécessaire d’installer des appareils capables d’accumuler la chaleur et la restituer. Et, si possible, de produire sa propre électricité.
Les appareils de chauffage privilégiés sont les pompes à chaleur (PAC) car elles puisent dans les énergies renouvelables et même l’environnement pour générer de la chaleur : eau, air, énergie géothermique. De plus, elles consomment très peu d’électricité. Elles sont par ailleurs ultra polyvalentes, ce qui permet de moduler totalement leur usage en fonction des habitudes et nécessités des familles. Enfin, elles peuvent être hybrides en s’associant par exemple à une chaudière gaz à énergie condensation.
En ce qui concerne l’alimentation électrique, c’est l’installation de panneaux photovoltaïques qui est largement encouragée. À titre incitatif, de nombreuses aides gouvernementales ont vu le jour visant à alléger la note d’installation.
→ À Lire Aussi : Quel système de chauffage choisir ?
L’article RT 2012, RE 2020, quelles différences ? est apparu en premier sur Maisons Batilor.